L’ostracon DeM 1046 présente une formule magique au texte surprenant. De fait, le médecin-magicien ne s’adresse pas seulement au venin mais également aux conduits du corps du patient ; ce qui témoigne d’une attention aux effets secondaires possibles du traitement appliqué au patient. Ce phénomène semble se retrouver dans d’autres textes, comme en témoignent notamment les deux parallèles des P. Turin 1993 et P. Chester-Beatty XI.
La combinaison des deux signes « houe » et « forteresse » rencontrée sur quelques rares documents, et en particulier sur la palette « du tribut libyen », est généralement entendue comme représentant un acte de destruction. Toutefois, un certain nombre de chercheurs se sont attachés depuis quelques décennies à mettre en défaut cette interprétation. Selon eux, il ne fait aucun doute qu’il s’agisse d’un acte de fondation. Cet article analyse les arguments avancés par ces derniers et tente de faire le point sur la question.
2 article(s) - 11 février 2019.
Raphaël Cavasin
Tell Defenneh et la route de l’encens
(ENiM 12, p. 1-24 — 14 janvier 2019)
Frédéric Servajean
À propos de , ʿqʿ, “serrer”
(ENiM 11, p. 225-229 — 3 septembre 2018)
Brigitte Vallée
Reconstitution d’un hypocéphale
(ENiM 11, p. 183-195 — 26 juillet 2018)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III