ENiM 3, 2010, p. 67-75.
Analyse de deux orthographes non reconnues auparavant du nom Khepri. Le premier exemple est généralement écrit « gorge et œil », la lecture repose pratiquement entièrement sur le contexte. Le second est le trigramme bien connu « lotus-lion-bélier», qui pourrait designer Khepri comme le pendant logique d’Atoum, le dieu représenté dans l’autre trigramme.
Discussion of two previously unrecognized orthographies of the name Khepri. The first example is written generally as “throat and eye,” and the reading is established almost entirely from context. The second is the well-known trigram “lotus-lion-ram,” which could designate Khepri as the logical pendant of Atum, the god represented in the other trigram.
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ENiM 8, 2015, p. 11-31.
Cet article étudie la signification de l’hiéroglyphe de l’œuf figurant un oisillon à l’intérieur et de ses variantes. Il examine les questions liées à sa signification ; la composition du hiéroglyphe en comparaison avec des hiéroglyphes similaires ; ses connexions métaphoriques avec d’autres hiéroglyphes, ses associations et le symbolisme de la cosmogonie de l’œuf ainsi que de son rôle mythologique. L’objectif principal de cet article est de mettre en évidence l’assimilation de ce hiéroglyphe avec l’iconographie du dieu soleil enfant à l’intérieur de son disque dans la première heure du Livre du Jour et du Livre des Morts. Cette assimilation est examinée au moyen des différents textes apparentés, de l’idée du dieu soleil enfant qui émerge de son œuf et de la ressemblance métaphorique du disque solaire avec l’œuf.
This paper deals with the significance of the enigmatic hieroglyph of a young bird within an egg, and its variations. It presents related matters of its significance; hieroglyphic structure in comparison with similar hieroglyphs; its metaphorical connections with similar hieroglyphs and the signs in its combinations as well as its symbolism to the cosmogony of the egg and its mythical role. One of the main aims of this paper is to reveal the assimilation of this hieroglyph with the iconography of the child sun god inside his disk in the First hour of Book of the Day, and Book of the Deads, etc. This assimilation is approved and interpreted here through the various related texts, and ideas of the sun god who emerges from his egg and the metaphorical resemblance of the sun disk to the egg.
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ENiM 8, 2015, p. 133-185.
À part les signes clairement identifiables de la bande zodiacale, des quatre constellations conventionnelles égyptiennes et des planètes, les autres dessins des deux zodiaques de Dendera semblent dériver des systèmes de représentation traditionnels égyptiens. Ces représentations avec les figures des décans enregistrent des phénomènes célestes et des événements de culte référant qui racontent l’histoire de la mort et la résurrection d’Osiris, la fécondation d’Isis par son mari décédé et la naissance de leur enfant Horus. Ici les aspects astraux des mythes s’attachent aux phases de la lune, au cycle annuel du soleil et au lever héliaque de Sirius. Ainsi, les zodiaques, ne sont-ils pas des catalogues de constellations, mais des cartes du ciel conçus à un moment donné qui correspond à la coïncidence de la pleine lune et de l’équinoxe d’automne en 52 av. J.-C. et en 36 apr. J.-C.
Besides the unambiguously identifiable depictions of the zodiacal belt, four conventional Egyptian asterisms, and the planets, the other signs that feature in the two Dendera zodiacs are shown to derive from traditional Egyptian representational systems. These images, together with the accompanying figures of the decans, are incorporated into the design of the monuments to record celestial events and related cultic acts that tell the story of Osiris’s death and resurrection, the conception of Isis from her deceased husband, and the nativity of their child, Horus. The astral aspects of these myths are connected with the phases of the moon, the yearly solar cycle, and the annual dawn rising of the star Sirius. The zodiacs are thus not catalogues of constellations but peculiar sky charts devised at specific moments of time that correspond to the coincidence of the full moon with the autumnal equinox in the years 52 BCE and 36 CE.
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ENiM 11, 2018, p. 183-195.
En découvrant le grand fragment d’un hypocéphale d’une collection privée, nous avons immédiatement eu envie de le reconstituer à la lumière du corpus déjà établi : aventure passionnante pour retrouver l’intégrité de l’objet et lui redonner tout son rayonnement et… ses pouvoirs magiques !
Discovering a large fragment of a hypocephalus in a private collection, we immediately began to reconstitute it according to the so far existent corpus : an exciting undertaking to rebuild the complete object to its lustre and its magical powers.
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ENiM 12, 2019, p. 25-42.
Descendant le Nil depuis Kom Ombo, le dieu Sobek est appelé différemment lorsqu’il s’arrête un temps dans le temple d’Esna : il est nommé Chemânefer. Crocodilocéphales tous les deux, les contours iconographiques sont identiques, mais le nouveau dieu latopolite porte plusieurs couronnes qui reflètent les multiples caractères de Sobek dont il a hérités. Coiffé de la couronne-tjeni, Chemânefer acquiert des fonctions semblables à Sobek-Geb ; avec le hemhem sur la tête, le crocodile latopolite est un dieu-enfant prenant modèle sur Sobek-Horus ; portant le disque solaire, il est une forme animale prise par le soleil, comme c’est déjà le cas avec Sobek-Rê, mais sa nature comprend également une touche osirienne. L’ensemble des personnalités, quelque peu segmentées, du crocodile ombite est intégré en Chemânefer, tout en insistant sur l’idée que celles-ci ne sont en réalité que différentes facettes complémentaires qui s’unissent les unes aux autres au sein de cette nouvelle divinité.
Descending the Nile from Kom Ombo, the god Sobek is named differently when he stops for a moment in the temple of Esna: his name is Shemanefer. Both crocodile-headed deities, their iconographic contours are the same, but the new latopolitan god is portrayed wearing several crowns that reflect the many characters of Sobek he inherited. Wearing the tjeni-crown, Shemanefer obtains similar functions to those of Sobek-Geb ; with the hemhem on his head, the latopolitan crocodile is a child-god modelled on Sobek-Horus; crowned with the solar disk, he is an animal form used by the sun, as is already the case with Sobek-Ra, but his nature contains also an osirian touch. The set of personalities of the ombite crocodile, somehow partitioned, forms the figure of Shemanefer even if those are in reality complementary aspects that unite with each together inside this new god.
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ENiM 12, 2019, p. 49-73.
Une étude des textes de l’hypocéphale Turin Cat. 2320, probablement daté de la période ptolémaïque, est présentée dans cet article en considérant les variantes dans autres exemplaires. D’autres types de textes autour du bord des hypocéphales, par exemple ceux consacrés à Djebaty, ou comportant des extraits du chapitre 162 du Livre des Morts, présentent des significations plus canoniques. Des références intéressantes aux principales composantes du défunt – ka, ba, akh et le corps – peuvent être identifiées dans les textes autour du bord et dans les divers registres. Particulièrement intéressant est le concept de ba d’Amon qui devient la multiplicité de l’univers et qui, comme l’a souligné Jan Assmann, a été dérivé par les prêtres thébains de la période ramesside de l’idée amarnienne de « un et un million ».
A study of the texts in the hypocephalus Turin Cat. 2320, probably dated to the Ptolemaic period, is presented in this paper considering variants in other examples. Other types of texts around the rim of hypocephali, for example those devoted to Djebaty, or with excerpts from spell 162 of the Book of the Dead, present more canonical meanings. Interesting references to the main components of the deceased – ka, ba, akh, and the corpse – can be identified in the texts around the rim and in the various registers. Noteworthy, in particular, is the concept of the ba of Amun that becomes the multiplicity of the universe, which, as Jan Assmann indicated, the Theban clergy of the Ramesside period developed from the Amarnian idea of “One-and-million”.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD DĂ©cans Ă©gyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III