ENiM 7, 2014, p. 173-219.
Cet article propose une compilation de toutes les représentations égyptiennes relatives à l’architecture défensive, de la période protohistorique à la Basse Époque. L’inventaire ainsi dressé permet en outre quelques remarques et réflexions sur certains éléments de cette iconographie, sur la manière d’interpréter les illustrations de forts, mais aussi sur les limites que nous imposent les codes artistiques égyptiens.
This article proposes a compilation of all the Egyptian representations concerning the defensive architecture, from the Protohistoric period to the Late Period. This inventory allows some remarks and reflections on some elements of this iconography, on interpretation of the illustrations of forts, but also on the limits imposed by the Egyptian artistic codes.
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ENiM 10, 2017, p. 25-50.
Le dessus du couvercle du sarcophage d’Ourechnefer, conservé au Metropolitan Museum of Art de New York sous le numéro d'inventaire 14.7.1b, est le support d’une représentation cosmologique unique à ce jour. L’espace délimité par le corps de la déesse Nout arc-boutée à l’image de la voûte céleste, est occupé par un immense cercle qui constitue le centre de la représentation. Il est surmonté par une figure féminine ouvrant les bras alors qu’il est soutenu par une paire de bras levés prenant appui sur une paire de jambes. Ce cercle, constitué d'un centre et de deux anneaux concentriques, représente non seulement l’Égypte et ses régions limitrophes mais aussi un espace mystérieux en relation avec l’au-delà et la régénération. L’ensemble de la représentation est, selon nous, une interprétation de la première heure du Livre du jour, illustrant la déesse Nout mettant au monde le soleil et donc le cosmos. Cette création iconographique, aux multiples niveaux de lecture, témoigne d’une conception du monde élaborée dans laquelle cosmogonie et cosmologie se rejoignent.
The top of the lid of the Wereshnefer sarcophagus, preserved at the Metropolitan Museum of Art in New York under inventory number 14.7.1b, is the support of a single cosmological representation to this day. The space delimited by the body of the goddess Nut, as curved as the celestial vault itself, is occupied by a huge circle which constitutes the representation center. Above it, stands an arm opened female figure while it is supported by a pair of raised arms resting on a pair of legs. This circle, consisting of a center and two concentric rings, represents not only Egypt and its neighboring countries but also a mysterious space in relation to the beyond and regeneration. The whole representation is, in our opinion, an interpretation of the first hour of the Book of the Day, illustrating the goddess Nut bringing the sun into the world and therefore the cosmos itself. This iconographic creation, with multiple levels of reading, testifies to a conception of an elaborate world in which cosmogony and cosmology meet.
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ENiM 13, 2020, p. 263-273.
Cet article étudie les têtes de massues avec ce que l’on décrit habituellement comme un « décor de losanges évoquant un végétal », découvertes dans le complexe mortuaire du roi Teti à Saqqara (début de la 6e dynastie). Compte tenu de divers éléments de preuve, un tel motif rappellerait plutôt la crinière d’un lion et/ou la touffe de sa queue au lieu de représenter un végétal.
This article studies some maceheads with a hard-tipped leaf scale motif discovered in the mortuary complex of king Teti at Saqqara (early 6th dynasty). Considering several pieces of evidence, such pattern would recall the lion’s mane and/or tuft of its tail instead of depicting some kind of vegetable, according to previous interpretations.
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ENiM 16, 2008, p. 1-41.
Des momies datées de l’époque ptolémaïque, appartenant à la collection du musée des Confluences à Lyon, portant une parure de cartonnage, présentent la particularité d’un motif iconographique original sur les parois latérales des boîtes à pieds. Ce motif représente un animal fantastique composite transportant la momie d’Osiris dans le royaume des morts. Le défunt se tient en attitude d’adoration devant la créature divine chargée de le protéger dans son parcours dans l’au-delà . Cet article étudie les variantes de la scène funéraire à partir de neuf exemplaires conservés dans la collection et tente d’y apporter des éléments d’interprétation.
Mummies dating from the Ptolemaic period, belonging to the collection of the musée des Confluences in Lyon, wearing a cartonnage set, present the particularity of an original iconographic scene on the lateral faces of foot case. This scene represents a fantastic composite animal carrying Osiris’s mummy in the Deads’ kingdom. The deceased is in an attitude of adoration before the divin creature that gives him protection during his way in Netherworld. This paper studies the different versions of the funerary scene from nine copies kept in the collection and try to give some interpretation elements.
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ENiM 17, 2008, p. 135-159.
Bastet a été représentée jusqu’à la Basse Époque comme une lionne en raison de son lien théologique avec Sekhmet. Ensuite la déesse prend la forme d’une chatte alors que sa fonction protectrice devient prédominante dans le culte de Delta. Ce changement est surtout visible dans les ex-voto (bronzes de chat ou lionne, statuettes de Bastet avec le sistre et l’égide...) que les Égyptiens offrent dans les temples de Bastet pour demander la protection des femmes enceintes et des enfants. À l’époque gréco-romaine, la popularité du culte de Bastet a conduit à l’augmentation de la production de ces objets votifs que les ateliers grecs locaux ont réélaborés avec une iconographie et un style (des félines) plus « réaliste ». Puis l’image du chat et du lion s’est répandue dans toute la Méditerranée comme symbole de la déesse hellénisée Isis-Boubastis. Dans cet article, l’iconographique des deux principales classes d’ex-voto à Bastet / Boubastis d’époque gréco-romaine, les statuettes de chat et de lion, sont analysées pour montrer la différence de représentation entre les deux félins (détails du corps, du museau, des oreilles, de la posture) et le changement iconographique entre les productions ptolémaïque / romaine et pharaoniques. En outre, une attention particulière est portée à certains types de statuettes où les félins sont figurés avec des attitudes dotées d’une signification symbolique et religieuse relative au culte de Boubastis à l’époque gréco-romaine ; par exemple, les statuettes de chats allaitant des chatons, emblème de la protection des enfants par la déesse.
Until the Late Period, Bastet was represented as a lioness because of her theological link with Sekhmet. Then the goddess took the form of a cat, as her protective function became predominant in the Delta; this change can be seen, above all, in the ex-votos (bronzes of cats or lions, statuettes of Bastet with sistrum and aegis, etc.) that the Egyptians offered in the temples of Bastet to ask for protection for pregnant women and children. In the Greco-Roman period, the popularity of the cult of Bastet led to an increase in the production of these votive objects, which local Greek workshops reworked with a more “realistic” iconography and style (of felines). The image of the cat and lion then spread throughout the Mediterranean as a symbol of the Hellenised goddess Isis-Boubastis. In this article I analyse the iconography of the two main classes of ex-voto to Bastet / Boubastis from the Greco-Roman period, the cat and lion statuettes, to show the difference in representation between the two felines (details of the body, muzzle, ears, posture) and the iconographic change between Ptolemaic, Roman and pharaonic productions. In addition, I focus on a certain classes of statuette in which felines are represented with attitudes and behaviour that have symbolic and religious significance in the cult of Boubastis, for example, the statuettes of cats suckling kittens, an emblem of the goddess’s protection of children.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD DĂ©cans Ă©gyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III