ENiM 6, 2013, p. 159-168.
Édition du papyrus de Lyon Musée des Beaux-Arts H 2425, document datant de l’époque ptolémaïque rédigé en hiératique avec la formule 100 du Livre des morts accompagnée de son illustration. L’étude de ce manuscrit donne l’occasion de revenir sur la fonction et l’utilisation de cette catégorie d’objets en contexte funéraire.
Edition of the papyrus Lyon Musée des Beaux-Arts H 2425, which can be dated to the Ptolemaic period. It is written in hieratic and contains the Spell 100 of the Book of the Dead with her illustration. The study of this manuscript allows us to reconsider the function and use of this category of objects in funerary context.
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ENiM 8, 2015, p. 1-9.
Identification du titre jmy-nww transmis par la documentation écrite issue des fouilles d’el-Bahnasa / Oxyrhynchos.
Identification of the title jmy-nww transmitted by the written sources from excavations in el-Bahnasa / Oxyrhynchus.
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ENiM 11, 2018, p. 183-195.
En découvrant le grand fragment d’un hypocéphale d’une collection privée, nous avons immédiatement eu envie de le reconstituer à la lumière du corpus déjà établi : aventure passionnante pour retrouver l’intégrité de l’objet et lui redonner tout son rayonnement et… ses pouvoirs magiques !
Discovering a large fragment of a hypocephalus in a private collection, we immediately began to reconstitute it according to the so far existent corpus : an exciting undertaking to rebuild the complete object to its lustre and its magical powers.
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ENiM 13, 2020, p. 275-283.
La voûte dite « nubienne » : une structure architecturale que l’on retrouve dès les premières dynasties égyptiennes. En Nubie ce type de construction est essentiellement réalisé en briques crues et il semble que les représentants du Groupe C (2400-1450 avant notre ère) en Basse-Nubie se soient familiarisés avec la maçonnerie en briques crues au début du Moyen Empire. En parallèle en Haute Nubie, la nécropole de Kerma (2450-1500 avant notre ère) comporte de nombreuses constructions voûtées en briques crues. Alors qu’en Égypte l’architecture voûtée en briques crues se développe en contexte funéraire, en Nubie elle est utilisée dans le domaine funéraire, cultuel mais aussi civil. Cet article retrace l’apparition et le développement de la voûte nubienne sur le territoire nubien dans le domaine funéraire.
The so-called “Nubian vault”: an architectural structure that can be found since the firth Egyptian dynasties. In Nubia this type of construction is mainly made in mud bricks and it seems that population of the C-Groupe (2400-1450 BC) in Lower Nubia became familiar with mud brick architecture at the beginning of the Middle Kingdom. In the same time, in Upper Nubia, the Kerma necropolis (2450-1500 BC) have numerus vaulted building in mud bricks. While in Egypt vaulted mud brick architecture developed in funerary context, in Nubia et was used together in funerary, cult and civilian. This paper traces the appearance and development of the Nubian vault in Nubia in the funeral context.
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ENiM 14, 2021, p. 1-19.
Partant de l’étude de la composition des menus de repas funéraires à l’Ancien Empire, l’article présente une réflexion sur la perception de la classe des Aves dans la catégorisation des créatures du Monde pharaonique. Un développement particulier est consacré l’Ouette d’Égypte en raison de l’intérêt que représente la résolution symbolique de cette figure animalière complexe, objet tantôt d’approbation et de rejet selon les contextes culturels. On s’interroge, pour finir, sur le sens de deux titres portés par des fonctionnaires au Moyen Empire.
Starting from studying of the composition of funeral meal menus in the Old Kingdom, the article presents a reflection on the perception of the Aves class in the categorization of creatures of the Pharaonic World. A particular development is the Egyptian Goose because of the interest represented by the symbolic resolution of this complex animal figure, which is sometimes approved and rejected according to cultural contexts. Finally, we consider the meaning of two titles of civil servants carried to the Middle Kingdom.
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ENiM 15, 2022, p. 181-212.
Le cercueil égyptien conservé au musée Jacquemart-André appartient à un certain Disoukhonsou, prêtre de Coptos à la 25e dynastie. Son étude et sa restauration ont fourni l’occasion de le replacer au sein de la production des cercueils bivalves, caractéristiques des 25e-26e dynasties. Le cercueil bivalve est conçu, techniquement et symboliquement, comme une enveloppe-cocon, à l’instar de l’enveloppe de cartonnage de l’époque libyenne qu’il remplace progressivement. Il présente une particularité technique dérivant des cartonnages : l’application d’une toile enveloppante support du décor, recouvrant toute la surface extérieure, englobant cuve et couvercle en un tout. Il est proposé de considérer l’enveloppement intégral de toile à l’extérieur du cercueil comme l’un des critères propres aux cercueils bivalves thébains des 25-26e dynasties. S’il est possible que la momie ait été mise en place avant la réalisation du décor, une hypothèse différente est ici défendue, privilégiant un autre enchaînement des étapes de réalisation : le cercueil était entièrement réalisé et décoré, avant d’être rouvert en découpant la toile pour y insérer la momie, puis refermé. Cette re-fermeture matérielle s’accompagnait probablement d’une réparation symbolique, tout aussi efficiente dans la pensée égyptienne pour rétablir l’herméticité recherchée. L’étude réalisée, principalement sur les cercueils du musée du Louvre, expose les éléments réunis pour étayer ces hypothèses et invite les chercheurs à multiplier l’examen d’autres cercueils afin de les enrichir et discuter.
The Egyptian coffin kept in the Jacquemart-André museum belongs to a certain Disoukhonsou, priest of Coptos in the 25th Dynasty. Its study and restoration provided the opportunity to place it back within the production of bivalve coffins characteristic of the 25-26th Dynasties. The bivalve coffin is technically and symbolically designed as a cocoon-shell, much like the Libyan cartonnage case it gradually replaces. It shows a technical peculiarity deriving from cartonnage cases: the application of an enveloping linen for the decoration, covering the entire exterior surface, encompassing the box and lid in a whole. It is proposed to consider the linen wrap on the outside of the coffin as one of the criteria specific to Theban bivalve coffins of the 25-26th Dynasties. If the mummy may sometimes have been put in place before decorating, a different hypothesis is defended here, favoring another sequence of crafting steps: the coffin was entirely made and decorated, before being reopened by cutting the canvas to insert the mummy, then closed again. This material re-closure was probably accompanied by a symbolic repair, just as effective to the Egyptian mind-frame in order to recreate the sought-after hermeticity. The study carried out, mainly on the Louvre coffins, describes the elements gathered to support these hypotheses and invites researchers to examine other coffins in order to enrich and discuss them.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD Décans égyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 décembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III