ENiM 1, 2008, p. 7-14.
Une enquête menée sur les Enfants d'Horus (Hâpy, Douamoutef, Imséti et Qébehsénouf ) dans les Textes des Pyramides permet de mettre en relief leur véritable identité théologique, leurs fonctions essentielles, ainsi que les correspondants que les Égyptiens leur avaient attribués dans le ciel nocturne, au sein des constellations que nous nommons Orion et la Grande Ourse.
A synthetic study of the Sons of Horus (Hâpy, Duamutef, Imseti and Qebehsenuf) in the Pyramid Texts is proposed, showing their genuine theological nature, their main functions, and the celestial correspondants the Egyptian gave them in the night sky, inside the constellations we call Orion and Great Bear (Ursa Major).
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ENiM 2, 2009, p. 25-52.
Les notions de « couleurs » dans l’Égypte ancienne doivent être appréhendées non pas isolément mais selon une approche structurale, à l’intérieur de systèmes complémentaires ou antinomiques. L’analyse du vaste corpus des Textes des Pyramides permet ainsi de mettre en évidence la spécificité et les implications idéologiques du rouge (décher), qui s’oppose aux trois autres couleurs « fondamentales » que constituent le noir (kem), le blanc (hedj) et le vert (ouadj).
Concepts of “colors” in the Egyptian language cannot be studied separately; they have to be delt with inside structural systems, either complementary or antinomic. Through the analysis of the large corpus of the Pyramid Texts, this paper tries to highlight the specificity and the ideological background of the red colour (decher), as opposed to three other “fundamental” colors: black (kem), white (hedj) and green (ouadj).
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ENiM 6, 2013, p. 1-26.
À l’instar du théonyme « Seth », le théonyme « Horus » est éminemment polysémique. Fondé sur l’analyse de plus de 900 attestations dans les Textes des Pyramides, cet article tente de classifier les différents référents théologiques, depuis le modèle archaïque, à portée historiographique, d’Horus de Hiéraconpolis jusqu’à l’élaboration de la figure d’Horus l’enfant héritier de son père Osiris. Au-delà du discours religieux, comme toujours, se laissent deviner les évolutions d’une pensée politique et les lourdes implications idéologiques de la diffusion du dogme osirien.
Just as « Seth » appears to be, the god name « Horus » is an highly polysemic character. Through the analysis of over 900 occurrences in the Pyramid Texts, this paper attempts to classify the various theological referents, from the archaic model of Horus of Hieraconpolis – built for historiographical purpose – to the development of the character of Horus the child, heir of his father Osiris. Beyond the religious discourse, as usual, one can guess the trends of a political thought and the heavy ideological implications of the spread of the Osirian dogma.
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ENiM 11, 2018, p. 7-22.
Avec l’accroissement des études traitant des classificateurs (ou déterminatifs) égyptiens, il convient désormais de s’intéresser aux mécaniques d’attribution de ces signes aux graphies de divers lexèmes. Dans cet article, nous nous intéressons à trois toponymes récurrents dans les corpus funéraires que sont les Textes des Pyramides et les Textes des Sarcophage : Jskn, Ndj.t et GHs.tj. Ces trois localités, notamment liées au mythe osirien et à la régénération du roi défunt, présentent des similitudes et des divergences graphémiques de grand intérêt quant aux classificateurs qui les accompagnent. Ainsi, en observant les contextes dans lesquels apparaissent ces toponymes et en comparant leurs graphies, nous proposerons différents processus ayant pu mener les scribes et lapicides à leur attribuer des classificateurs d’apparence parfois contradictoire (par exemple O49 et N25). Considérations grammatologiques, mythologiques et perceptuelles semblent alors se côtoyer et s’entremêler pour offrir à la classification toponymique égyptienne une remarquable diversité et un potentiel informatif rare.
Following the increase of classifiers (or determinatives) study in Egyptology, we now have to analyse the mechanics of attribution of these signs in the writings of diverse lexemes. In this paper, we are interested in three toponyms recurrent in funerary corpus like Pyramid Texts and Coffin Texts: Jskn, Ndj.t and GHs.tj. These three localities, linked to the Osirian myth and to the dead king’s regeneration, offer interesting graphemic similarities and differences as for the classifiers accompanying them. Thus, in observing the contexts in which these toponyms appear and in comparing their writings, we will suggest several processes that could have led scribes and lapicides to assign classifiers seeming sometimes contradictory (e.g. O49 and N25). Grammatological, mythological and perceptual considerations then seem to mixing up to give to the Egyptian toponymic classification a great diversity and a rare informative potential.
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ENiM 12, 2019, p. 233-246.
Le papyrus Rhind place les pyramides au centre de quelques problèmes en lien avec des calculs de seqed et de hauteur. Deux autres énoncés, les problèmes pRhind no 60 et pMoscou no 14, ont été maintes fois mis en parallèle avec ces derniers et commentés en raison des difficultés d’interprétation qu’ils suscitent. La terminologie employée, le contexte des exercices, mais aussi l’état de l’archéologie peuvent permettre d’identifier les constructions décrites. L’architecture autorise également quelques comparaisons significatives qui amènent à nous interroger sur l’une des sources d’inspiration des papyri mathématiques du Moyen Empire.
The Rhind mathematical papyrus incorporates a small group of problems focusing on pyramids and demonstrating how to calculate their seked side slopes and heights. Two other problems, pRhind 60 and pMoscow 14, have been discussed extensively in conjunction with the former problems due to the interpretive challenges they pose. The terminology they use and the context of the exercises mean that archaeology and philology can potentially provide information aiding understanding of the buildings described. Architecture uncovered in excavations may represent structures that inspired the problems outlined in the Middle Kingdom mathematical papyri, and the different classes of evidence are compared here.
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ENiM 16, 2008, p. 153-204.
Nouvelle traduction avec édition synoptique des textes énigmatiques de deux compositions de l’au-delà étroitement liées : « le Transit des barques solaires » et « le Réveil d’Osiris ». L’exploration des nouvelles lectures et de l’iconographie révèle des parallèles à Abydos, et surtout dans la formule 670 des Textes de Pyramides : un texte essentiel de la théologie osirienne qui figurait en bonne place dans les liturgies mortuaires depuis l’Ancien Empire jusqu’à l’époque ptolémaïque.
New translation with synoptic edition of the enigmatic texts from two closely related netherworld compositions: the “Transit of the Solar Barks” and the “Awakening of Osiris.” An exploration of the new readings and iconography finds close parallels elsewhere at Abydos, and above all in Pyramid Texts, Spell 670: a crucial text of Osirian theology which featured prominently in mortuary liturgies from the Old Kingdom through the Ptolemaic Period.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD DĂ©cans Ă©gyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)