ENiM 2, 2009, p. 9-23.
Lâanalyse de quelques passages du Rituel de lâEmbaumement (P. Boulaq III) permet de reconstituer le cycle du ba dans un contexte spĂ©cifique de momification et de comprendre la logique des traditions sur lesquelles il se fonde, rĂ©sultant de lâobservation minutieuse de la nature.
The analysis of some passages of the Embalming Ritual (P. Boulaq III) allows to reconstitute the cycle of the ba in a specific context of mummification and to understand the logic of the traditions on which it is based, resulting from the meticulous observation of the nature.
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ENiM 3, 2010, p. 43-51.
Quelques remarques concernant le fragment dâAthĂ©nĂ©e de Naucratis, Deipnosophistae XV, 677, en particulier la plante Chelidonium. Chelidonium corniculatum (L.) qui, en raison de la coloration sombre de ses feuilles, annonce la mort dâAntinoos.
Some reflections about Athenaeusâfragments in Deipnosophistae XV, 677, and specially the plant called Chelidonium. Chelidonium corniculatum (L.) fortells Antinoosâ death due to the fact that the leaves coloration is glaucous.
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ENiM 5, 2012, p. 215-255.
La lĂ©gende de la dĂ©couverte de la tĂȘte tranchĂ©e dâOsiris Ă Nedjit par Anubis et de lâouverture de sa bouche afin de lui faire divulguer les endroits oĂč il faut chercher les membres dispersĂ©s du dieu est racontĂ©e dans le papyrus Jumilhac en cinq versions plus ou moins circonstanciĂ©es. Une nouvelle comprĂ©hension de ces passages permet dây reconnaĂźtre lâĂ©tiologie de la fabrication de statuettes osiriennes en argile lors des festivitĂ©s du mois de Khoiak et Ă©claire les pratiques locales de HardaĂŻ, non mentionnĂ©es dans le long texte du « Rituel de Khoiak » Ă Dendara.
Papyrus Jumilhac contains five more or less extensive versions of a myth according to which Anubis discovered the severed head of Osiris at Nedjit; the subsequent performance of an opening of the mouth enabled the head to reveal the places where the missing body parts are to be found. A corrected reading of essential phrases allows us to recognize the myth as an aetiology explaining the fabrication of Osirian clay figures during the festival of Khoiak. Furthermore, this new understanding sheds light on the local practices at Hardai which are not described in the famous Khoiak text at Dendera.
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ENiM 6, 2013, p. 33-78.
Du lointain Orient, les Ăgyptiens ont importĂ© une plante et sa graine qui Ă©taient rĂ©putĂ©es avoir des vertus anaphrodisiaques et qui leur paraissaient, de ce fait, avoir des propriĂ©tĂ©s anti-sĂ©thiennes. VouĂ©es pour cette raison Ă Osiris, elles furent employĂ©es pour assurer la protection de la momie contre le dieu Seth mais aussi pour protĂ©ger le mĂ©decin qui affrontait les dĂ©mons des maladies liguĂ©s par ce dieu et mis au service du redoutable dieu Khonsou.
The Egyptians imported, from the Far East, a plant together with its seed that is known for its anaphrodisiac powers, and thus seemed to have anti-Sethian properties. Being dedicated, for that reason, to Osiris, they were used to ensure the protection of the mummy from the god Seth as well as protecting the physician who was dealing with the demons of the diseases associated with that god and placed at the service of the dreadful god Khonsu.
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ENiM 6, 2013, p. 233-242.
Ătude du bol en gneiss British Museum EA 4701, qui porte une brĂšve formule protectrice dâAmĂ©nirdis Ire. DâaprĂšs son profil et la pierre utilisĂ©e, et compte tenu de nos connaissances sur la Divine Adoratrice, il y a tout lieu de croire que ce rĂ©cipient provient de la tombe du roi KhĂąsekhemoui Ă Umm el-QaâĂąb (Abydos). Un tel emprunt est certainement Ă mettre en rapport avec le culte dâOsiris, particuliĂšrement important Ă la XXVe dynastie.
Study of the gneiss bowl British Museum EA 4701, inscribed with a short protective formula of Amenirdis I. The profile and stone of the artefact, as well as the records left by the Divine Votaress, suggest that this vessel originally came from the royal tomb of Khasekhemwy at Umm el-Qaâab (Abydos). Such a reuse is certainly related to the important worship of Osiris during the 25th Dynasty.
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ENiM 10, 2017, p. 25-50.
Le dessus du couvercle du sarcophage dâOurechnefer, conservĂ© au Metropolitan Museum of Art de New York sous le numĂ©ro d'inventaire 14.7.1b, est le support dâune reprĂ©sentation cosmologique unique Ă ce jour. Lâespace dĂ©limitĂ© par le corps de la dĂ©esse Nout arc-boutĂ©e Ă lâimage de la voĂ»te cĂ©leste, est occupĂ© par un immense cercle qui constitue le centre de la reprĂ©sentation. Il est surmontĂ© par une figure fĂ©minine ouvrant les bras alors quâil est soutenu par une paire de bras levĂ©s prenant appui sur une paire de jambes. Ce cercle, constituĂ© d'un centre et de deux anneaux concentriques, reprĂ©sente non seulement lâĂgypte et ses rĂ©gions limitrophes mais aussi un espace mystĂ©rieux en relation avec lâau-delĂ et la rĂ©gĂ©nĂ©ration. Lâensemble de la reprĂ©sentation est, selon nous, une interprĂ©tation de la premiĂšre heure du Livre du jour, illustrant la dĂ©esse Nout mettant au monde le soleil et donc le cosmos. Cette crĂ©ation iconographique, aux multiples niveaux de lecture, tĂ©moigne dâune conception du monde Ă©laborĂ©e dans laquelle cosmogonie et cosmologie se rejoignent.
The top of the lid of the Wereshnefer sarcophagus, preserved at the Metropolitan Museum of Art in New York under inventory number 14.7.1b, is the support of a single cosmological representation to this day. The space delimited by the body of the goddess Nut, as curved as the celestial vault itself, is occupied by a huge circle which constitutes the representation center. Above it, stands an arm opened female figure while it is supported by a pair of raised arms resting on a pair of legs. This circle, consisting of a center and two concentric rings, represents not only Egypt and its neighboring countries but also a mysterious space in relation to the beyond and regeneration. The whole representation is, in our opinion, an interpretation of the first hour of the Book of the Day, illustrating the goddess Nut bringing the sun into the world and therefore the cosmos itself. This iconographic creation, with multiple levels of reading, testifies to a conception of an elaborate world in which cosmogony and cosmology meet.
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ENiM 12, 2019, p. 25-42.
Descendant le Nil depuis Kom Ombo, le dieu Sobek est appelĂ© diffĂ©remment lorsquâil sâarrĂȘte un temps dans le temple dâEsna : il est nommĂ© ChemĂąnefer. CrocodilocĂ©phales tous les deux, les contours iconographiques sont identiques, mais le nouveau dieu latopolite porte plusieurs couronnes qui reflĂštent les multiples caractĂšres de Sobek dont il a hĂ©ritĂ©s. CoiffĂ© de la couronne-tjeni, ChemĂąnefer acquiert des fonctions semblables Ă Sobek-Geb ; avec le hemhem sur la tĂȘte, le crocodile latopolite est un dieu-enfant prenant modĂšle sur Sobek-Horus ; portant le disque solaire, il est une forme animale prise par le soleil, comme câest dĂ©jĂ le cas avec Sobek-RĂȘ, mais sa nature comprend Ă©galement une touche osirienne. Lâensemble des personnalitĂ©s, quelque peu segmentĂ©es, du crocodile ombite est intĂ©grĂ© en ChemĂąnefer, tout en insistant sur lâidĂ©e que celles-ci ne sont en rĂ©alitĂ© que diffĂ©rentes facettes complĂ©mentaires qui sâunissent les unes aux autres au sein de cette nouvelle divinitĂ©.
Descending the Nile from Kom Ombo, the god Sobek is named differently when he stops for a moment in the temple of Esna: his name is Shemanefer. Both crocodile-headed deities, their iconographic contours are the same, but the new latopolitan god is portrayed wearing several crowns that reflect the many characters of Sobek he inherited. Wearing the tjeni-crown, Shemanefer obtains similar functions to those of Sobek-Geb ; with the hemhem on his head, the latopolitan crocodile is a child-god modelled on Sobek-Horus; crowned with the solar disk, he is an animal form used by the sun, as is already the case with Sobek-Ra, but his nature contains also an osirian touch. The set of personalities of the ombite crocodile, somehow partitioned, forms the figure of Shemanefer even if those are in reality complementary aspects that unite with each together inside this new god.
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ENiM 14, 2021, p. 21-54.
Dans cet article, Ch. De MarĂ© propose une nouvelle Ă©dition annotĂ©e du DĂ©cret divin concernant lâAbaton, la source majeure Ă propos de lâAbaton de Biggeh, la tombe locale dâOsiris. Les termes du DĂ©cret incluent principalement des dispositions rituelles journaliĂšres et des interdictions ayant cours autour de la sĂ©pulture dâOsiris. Ce texte, gravĂ© sur la Porte dâHadrien Ă Philae, a Ă©tĂ© conservĂ© Ă travers deux versions, ici traduites et mises en contexte avec le souci dâĂ©tablir des liens entre les deux versions. BasĂ©e sur des photographies de haute qualitĂ©, cette Ă©tude vise Ă fournir, aux chercheurs et aux Ă©tudiants, une base solide et une rĂ©flexion approfondie au sujet de questions dâinterprĂ©tation posĂ©es par les incertitudes qui demeurent. En effet, une attention particuliĂšre a Ă©tĂ© consacrĂ©e aux lacunes et aux ambiguĂŻtĂ©s prĂ©sentes dans les inscriptions, et de nouvelles pistes sont proposĂ©es en marge de lâĂ©dition. Lâobjectif est dâamĂ©liorer la comprĂ©hension des tombes mythiques et des pratiques rituelles osiriennes. Une rĂ©flexion est prĂ©sentĂ©e notamment sur le rythme des pĂšlerinages dâIsis vers lâAbaton.
In this paper, Ch. De MarĂ© presents a new annotated edition of the âAbaton Decreeâ, the main Egyptian source that describes the Abaton of Biggeh, the local tomb of Osiris. The terms of the Decree mainly include daily ritual requirements and prohibitions concerning the burial sanctuary of Osiris. This text, carved on Hadrianâs Door on Philae, preserved through two versions, is translated and put in context by making interconnections. Based on high-quality photographs, this study aims at offering both researchers and students with a solid basis and in-depth reflection on questions of interpretation raised by the remaining uncertainties. Indeed, particular attention has been given to the gaps and ambiguities of the inscriptions, and new tracks are proposed in the margins of the edition. The purpose is to improve understanding of Osirian mythical tombs and ritual practices. A reflection is notably provided on the rhythm of the periodical boat journeys of Isis to the Abaton.
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ENiM 15, 2022, p. 75-92.
Il sâagit dâun essai sur une dĂ©couverte centenaire presque oubliĂ©e et apparemment insignifiante dâune momie enveloppĂ©e dans un filet de pĂȘche auxquelles Ă©taient attachĂ©es trois pastilles de boue, dont deux portent encore les empreintes de scellement de deux sceaux diffĂ©rents. Ce filet de pĂȘche et ses scellements donnent lieu Ă des analyses sur les enveloppes dans lesquelles les momies Ă©gyptiennes antiques Ă©taient enfermĂ©es et la pratique de sceller les momies, deux sujets considĂ©rĂ©s dans le contexte de la nature polyvalente de la culture matĂ©rielle Ă©gyptienne antique en conjonction avec leur correspondance avec des reprĂ©sentations similaires. dans dâautres mĂ©-dias. La survie de cette pratique au Ve siĂšcle aprĂšs J.-C. est une autre dĂ©monstration de la lon-gĂ©vitĂ© et de la persistance des anciennes traditions funĂ©raires Ă©gyptiennes.
This is an essay about an all but forgotten, seemingly insignificant century-old find of a mummy wrapped in a fishnet to which were attached three mud pastilles, two of which still bear the seal-ing impressions of two different signets. That fishnet and its sealings initiate discussions about the envelopes in which ancient Egyptian mummies were enclosed and the practice of sealing mummies, both topics of which are considered within the context of the polyvalent nature of ancient Egyptian material culture in conjunction with their correspondences with similar repre-sentations in other media. The survival of this practice into the 5th century A.D. is yet another demonstration of the conservative longevity and persistence of ancient Egyptian funerary tradi-tions.
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ENiM 16, 2008, p. 153-204.
Nouvelle traduction avec Ă©dition synoptique des textes Ă©nigmatiques de deux compositions de lâau-delĂ Ă©troitement liĂ©es : « le Transit des barques solaires » et « le RĂ©veil dâOsiris ». Lâexploration des nouvelles lectures et de lâiconographie rĂ©vĂšle des parallĂšles Ă Abydos, et surtout dans la formule 670 des Textes de Pyramides : un texte essentiel de la thĂ©ologie osirienne qui figurait en bonne place dans les liturgies mortuaires depuis lâAncien Empire jusquâĂ lâĂ©poque ptolĂ©maĂŻque.
New translation with synoptic edition of the enigmatic texts from two closely related netherworld compositions: the âTransit of the Solar Barksâ and the âAwakening of Osiris.â An exploration of the new readings and iconography finds close parallels elsewhere at Abydos, and above all in Pyramid Texts, Spell 670: a crucial text of Osirian theology which featured prominently in mortuary liturgies from the Old Kingdom through the Ptolemaic Period.
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ENiM 16, 2008, p. 229-254.
Cet article dâonomastique a pour but de mettre en lumiĂšre et dâĂ©tudier 17 anthroponymes pouvant ĂȘtre Ă©laborĂ©s sur le nom du dieu Osiris, pour la pĂ©riode allant du Moyen Empire au Nouvel Empire. Ă travers une analyse grammaticale, ayant pour objectif dâaffiner la lecture et la signification possible de chaque nom, couplĂ©e Ă une Ă©tude prosopographique, nous tenterons de mieux percevoir la façon dont la sociĂ©tĂ© Ă©gyptienne antique sâest appropriĂ© ce dieu.
This onomastics article aims to study and highlight 17 personal names that could be devised on the name of the god Osiris between the Middle and New Kingdoms. With a grammatical analysis that intends to refine the possible lecture and meaning of each personal name and adds to a prosopographic study of their holders, we will try to detect how this god was appropriated by ancient Egyptian society.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD DĂ©cans Ă©gyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III