ENiM 9, 2016, p. 155-165.
La fausse-porte d’Ipy, sujet de cet article, se trouve dans la tombe 481 de Béni Hassan, datée de la VIe dynastie. Son état de conservation est bon. Les reliefs ont été sculptés en creux, ils conservent encore des traces de pigments rouget et jaune.
The False door of Ipy which forms the subject of this paper comes from the rock-cut tomb number 481 at Beni Hassan that dates back to the second half of the Sixth Dynasty. The false door is in a fair state of preservation the scenes and texts are in sunk relief with traces of red and yellow pigments.
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ENiM 11, 2018, p. 231-242.
À l’exception d’une brève mention dans un catalogue d’exposition sur l’écriture à São Paulo (Brésil), la fausse-porte d’un dignitaire nommé Ptahchepsès Impy, actuellement sous la responsabilité de l’Université de São Paulo, n’a jamais fait l’objet d’une publication complète. En dépit d’un certain nombre de détériorations de surface, comme des fissures et des marques sciage, le monument est une pièce remarquable de l’architecture funéraire de l’Ancien Empire, qui porte encore des traces des pigments originaux de sa décoration. Sur la base d’une étude comparative des sources de l’Ancien et du Moyen Empire et de l’analyse du style de l’objet, nous proposons dans cet article une datation probable de la VIe dynastie et une origine possible de la nécropole de Saqqâra.
Very summarily published in an exhibition catalogue about the writing at SĂŁo Paulo (Brazil) in 2004, the false door of an ancient Egyptian dignitary called Ptahshepses Impy and currently under the responsability of the SĂŁo Paulo University was never properly studied. In spite of a number of injuries on its surface like cracks and sawn marks, the monument is a remarkable piece of the Old Kingdom funerary architecture that still brings traces of original pigments on its decoration. Based on a comparative study of sources dated from Old and Middle Kingdoms, and the analysis of the object's style, we propose in this paper to date the present monument in the 6th Dynasty and a possible origin from the Saqqara necropolis.
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ENiM 18, 2008, p. 1-12.
La déesse-cobra Rénénoutet est invoquée dans une formule d’un papyrus de la collection Wilbour au Brooklyn Museum, un manuel de protection magique contre les animaux dangereux daté de l’Époque tardive. L’analyse de ce passage fournit l’occasion d’étudier un aspect sous-estimé de cette divinité, le plus souvent affectée à la sauvegarde et à la prospérité des réserves produits précieux et de nourriture. En faisant des parallèles avec d’autres mentions de Rénénoutet, en contexte funéraire ou dans le décorum des temples, on constate qu’elle est aussi une gardienne des portes, dont elle interdit l’accès aux reptiles néfastes, notamment depuis le sous-sol de la demeure. En cela, elle partage les caractéristiques d’une catégorie de bons génies ophidiens très répandue dans les sociétés anciennes. Elle transcende également les séparations théoriques entre les mondes funéraires, cultuels et domestiques, et entre religion officielle et cultes populaires.
The cobra-goddess Renenutet is invoked in a spell in a papyrus of the Wilbour collection at the Brooklyn Museum, a Late Period manual of magical protection against dangerous animals. Analysis of this passage provides an opportunity to study an underestimated aspect of this divinity, most often assigned to the safeguard and prosperity of storage facilities of precious products and food. By drawing parallels with other mentions of Renenutet, in funerary contexts or in temple decoration, we can see that she was also a gatekeeper, preventing harmful reptiles from entering, dwelling particularly in the house underground. In this, she shares the characteristics of a category of good ophidian genies that was widespread in ancient societies. She also transcends the theoretical separations between the funerary, cultic and domestic worlds, and between official religion and popular cults.
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1 article(s) - 29 janvier 2025.
Frédéric Mougenot
Rénénoutet à la porte de la maison
(ENiM 18, p. 1-12 — 29 janvier 2025)
Anne-Sophie von BOMHARD DĂ©cans Ă©gyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III