ENiM 4, 2011, p. 81-90.
Cet article est consacré au remploi d’un jambage de porte en calcaire dur au nom de Sésostris Ier ayant servi de support pour graver la deuxième stèle de Kamosis découverte en 1954 à Karnak. Un réexamen de la stèle au Musée de Louqsor et une plaque de verre des archives du Cfeetk (CSA/USR 3172 du Cnrs) datée de 1956 qui montre la stèle dans un meilleur état de conservation ont permis de lever une partie des difficultés de lecture signalées et de proposer une nouvelle identification des divinités représentées sur le jambage. Le dieu Amon et une déesse (que les restes du nom invitent à identifier à Mout ou Nekhbet) allaitant Sésostris Ier sont représentés sur le premier registre et la déesse Bastet conférant la vie au roi est présente sur le deuxième registre. Un examen des différents éléments à même de préciser la localisation d’origine de ce jambage et les événements ayant conduit à son remploi par Kamosis viennent conclure cette étude.
This article focuses on a hard limestone door jamb in the name of Senusret I reused for the second stela of Kamose uncovered in 1954 at Karnak. A new examination of the stela in the Luxor Museum and a glass photographs in the archives of CFEETK (SCA/USR 3172 Cnrs) dating from 1956 which shows the stela in a better state of preservation have eliminated some of the reported difficulties and allows us to propose a new identification of the deities represented on the door jamb. The god Amun and a goddess (who can be identify to Mut or Nekhbet) suckling Senusret I are represented on the first register and the goddess Bastet giving life to the king on the second register. A review of the elements able to specify the original location of the door jamb and the sequence of events that led to its reuse by Kamose concludes this study.
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ENiM 5, 2012, p. 61-71.
Publication de deux éléments d’une porte de grenier au nom du roi Sénakht-en-Rê Ahmès récemment découverts près du temple de Ptah à Karnak. Les éléments mis au jour permettent de préciser l’identité de ce roi de la XVIIe dynastie dont seul le nom de couronnement était connu par des listes royales posthumes et de lever définitivement les incertitudes concernant son nom de naissance : Ahmès. Les désignations Sénakht-en-Rê Taâ Ier et Sénakht-en-Rê Siamon doivent donc aujourd’hui être abandonnées. La proposition d’identification de la tombe de ce roi dans le rapport de la commission d’enquête ramesside du Papyrus Abbott doit également être écartée. Il n’y a qu’un seul roi dont le nom de naissance est Taâ : Séqen-en-Rê. Le nom de fils de Rê de Sénakhat-en-Rê conduit à rattacher ce roi à la famille royale ahmoside de la fin de la XVIIe dynastie et du début de la XVIIIe dynastie dont il est à ce jour le plus ancien représentant connu. Enfin, les documents qui ne portent que le nom de fils de Rê « Ahmès » peuvent désormais être attribués soit à Sénakht-en-Rê Ahmès, soit à Neb-Pehety-Rê Ahmosis.
Publication of two elements of a granary door bearing the name of king Senakhtenre Ahmose recently discovered near the temple of Ptah at Karnak. The inscriptions allow this king of the seventeenth dynasty, previously only known through the coronation name in later king-lists, to be identified more precisely. They also finally resolve uncertainties about his birth name: Ahmose. The designations of Senakhtenre Tao I or Senakhtenre Siamun for this king must be abandoned. Suggestions for identifying the king’s tomb in the Ramesside report of investigations in the Theban necropolis recorded in Papyrus Abbott must also be rejected. Only one king bears the birth name Tao: Seqenenre. That Ahmose is the son of Re name of Senakhtenre leads to the conclusion that this king must be a member of the Ahmoside royal family of the late seventeenth and early eighteenth dynasties, of which he is to date the oldest known representative. Finally, documents that bear only the son of Re name “Ahmose” can now be attributed to either Senakhtenre Ahmose or Nebpehtyre Ahmose.
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ENiM 15, 2022, p. 355-365.
Cet article propose un réexamen des éléments de datation de la table en calcite de la Salle solaire de l’Akh-menou à Karnak. De nouvelles observations concernant les traces de décors effacés identifiables sur cet objet conduisent à considérer la reine Hatchepsout comme son commendataire initial.
This article presents a new examination of the dating elements of the calcite table from the Solar Hall of the Akh-menu at Karnak. Some new observations concerning the traces of erased decoration that can be identified on this object suggest a dating from the reign of Hatshepsut.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 décembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III