Les Enfants d’Horus, théologie et astronomie , Bernard Mathieu, ENiM 1, 2008, p. 7-14 « ENiM

**Bernard Mathieu, « Les Enfants d’Horus, théologie et astronomie », ENiM 1, 2008, p. 7-14.**

telecharger Télécharger cet article au format pdf (26622 téléchargements) - citer Comment citer cet article ? - retour Revenir au sommaire

abonnement Soyez prévenu de la parution d’un nouvel article, Abonnez-vous ! - consulter 43510 consultations.

Mots clés

Textes des Pyramides Ancien Empire Fils d’Horus Astronomie Constellations Orion Grande Ourse Théologie Saqqara Pyramides Horus

Keywords

Pyramid texts Old Kingdom Sons of Horus Astronomy Constellations Orion Great Bear Theology Saqqara Pyramids Horus

Articles du même auteur :

Bernard Mathieu
Horus : polysémie et métamorphoses

À l’instar du théonyme « Seth », le théonyme « Horus » est éminemment polysémique. Fondé sur l’analyse de plus de 900 attestations dans les Textes des Pyramides, cet article tente de classifier les différents référents théologiques, depuis le modèle archaïque, à portée historiographique, d’Horus de Hiéraconpolis jusqu’à l’élaboration de la figure d’Horus l’enfant héritier de son père Osiris. Au-delà du discours religieux, comme toujours, se laissent deviner les évolutions d’une pensée politique et les lourdes implications idéologiques de la diffusion du dogme osirien.

(ENiM 6, p. 1-26 — 8 février 2013)
22594 / 36297

Bernard Mathieu
Seth polymorphe : le rival, le vaincu, l’auxiliaire

Le dieu Seth, comme l’illustrent bien les Textes des Pyramides, est une figure polysémique. Cette spécificité tient essentiellement à ce qu’au Seth « ancien », le dieu de Noubet (Ombos, Nagada), protagoniste avec l’Horus de Nékhen (Hiéraconpolis) du mythe fondateur de la constitution de l’État pharaonique, s’est superposé un nouveau Seth héliopolitain, l’agresseur d’Osiris. Les théologiens-théoriciens du pouvoir ont délibérément joué sur cette homonymie afin de stigmatiser toute forme de contestation politique.

(ENiM 4, p. 137-158 — 6 septembre 2011)
23464 / 45554

Bernard Mathieu
Mais qui est donc Osiris ? Ou la politique sous le linceul de la religion

L’invention de la figure osirienne et de sa théologie, probablement au début de la Ve dynastie, fut un événement considérable dans l’histoire égyptienne, dont l’impact dépassa même le cadre strict de l’État pharaonique. On tente de montrer ici que les Textes des Pyramides, dans un grand nombre de formules, permettent de préciser les modalités institutionnelles et les motivations politiques de l’instauration et de la diffusion de la doctrine osirienne.

(ENiM 3, p. 77-107 — 5 mai 2010)
24294 / 41467

Bernard Mathieu
Les couleurs dans les Textes des Pyramides : approche des systèmes chromatiques

Les notions de « couleurs » dans l’Égypte ancienne doivent être appréhendées non pas isolément mais selon une approche structurale, à l’intérieur de systèmes complémentaires ou antinomiques. L’analyse du vaste corpus des Textes des Pyramides permet ainsi de mettre en évidence la spécificité et les implications idéologiques du rouge (décher), qui s’oppose aux trois autres couleurs « fondamentales » que constituent le noir (kem), le blanc (hedj) et le vert (ouadj).

(ENiM 2, p. 25-52 — 28 avril 2009)
28018 / 68046

Bernard Mathieu
Les Enfants d’Horus, théologie et astronomie
Une enquête menée sur les Enfants d'Horus (Hâpy, Douamoutef, Imséti et Qébehsénouf ) dans les Textes des Pyramides permet de mettre en relief leur véritable identité théologique, leurs fonctions essentielles, ainsi que les correspondants que les Égyptiens leur avaient attribués dans le ciel nocturne, au sein des constellations que nous nommons Orion et la Grande Ourse.

Une enquête menée sur les Enfants d'Horus (Hâpy, Douamoutef, Imséti et Qébehsénouf ) dans les Textes des Pyramides permet de mettre en relief leur véritable identité théologique, leurs fonctions essentielles, ainsi que les correspondants que les Égyptiens leur avaient attribués dans le ciel nocturne, au sein des constellations que nous nommons Orion et la Grande Ourse.

(ENiM 1, p. 7-14 — 28 septembre 2008)
26622 / 43510

Les derniers articles parus :

Stefan Bojowald
Überlegungen zu den Schreibungen des ägyptischen Wortes ȝpd „Vogel“
Cet essai examine l´orthographe du mot égyptien Apd « oiseau ». Au total, vingt-et-un exemples sont collectés. Le matériel est évalué graphiquement et phonétiquement.

Cet essai examine l´orthographe du mot égyptien Apd « oiseau ». Au total, vingt-et-un exemples sont collectés. Le matériel est évalué graphiquement et phonétiquement.

(ENiM 17, p. 262-272 — 25 juillet 2024)
164 / 375

Adeline Bats
Les lieux d’élevage du bétail (mḏ.t, jhȝy et sȝ-pr) et leur administration entre l’Ancien et le Nouvel Empire
Cet article analyse les pratiques d’élevage associées au logement des animaux à partir des données textuelles et plus particulièrement des mots m?.t, jh?y et s?-pr. Il s’intéresse aussi aux titres administratifs associés à ces étables dans le but de mieux comprendre leur fonctionnement.

Cet article analyse les pratiques d’élevage associées au logement des animaux à partir des données textuelles et plus particulièrement des mots m?.t, jh?y et s?-pr. Il s’intéresse aussi aux titres administratifs associés à ces étables dans le but de mieux comprendre leur fonctionnement.

(ENiM 17, p. 221-265 — 17 juillet 2024)
539 / 1102

Frédéric Servajean
Navigation égyptienne 4 Le mot , šnnw.w / šnn.w, « manoeuvres dormantes »
Analyse lexicographique du mot Snnw.w / Snn.w, « manœuvres dormantes ».

Analyse lexicographique du mot Snnw.w / Snn.w, « manœuvres dormantes ».

(ENiM 17, p. 215-219 — 27 mai 2024)
2331 / 3793

Frédéric Servajean
Navigation égyptienne 3. Les mots ḫt-ṯȝw, « mât » (doté de tous les éléments du gréement), ḫt « mât » (doté uniquement des manoeuvres dormantes), jbw, « drisse », et ṯȝw, « voile » (dotée de ses vergues et des manoeuvres courantes)
Analyse lexicographique des mots xt-TAw, « mât » (doté de tous les éléments du gréement), xt « mât » (doté uniquement des manœuvres dormantes), jbw, « drisse », et TAw, « voile » (dotée de ses vergues et des manœuvres courantes).

Analyse lexicographique des mots xt-TAw, « mât » (doté de tous les éléments du gréement), xt « mât » (doté uniquement des manœuvres dormantes), jbw, « drisse », et TAw, « voile » (dotée de ses vergues et des manœuvres courantes).

(ENiM 17, p. 201-213 — 22 mai 2024)
2401 / 3642

Frédéric Servajean
Navigation égyptienne 2. Les mots ḫft-ḥr, « étai », ḥȝ-ṯȝw, « pataras », et nfw, « hauban »
Analyse lexicographique des mots xft-Hr, « étai », HA-TAw, « pataras », et nfw, « hauban ».

Analyse lexicographique des mots xft-Hr, « étai », HA-TAw, « pataras », et nfw, « hauban ».

(ENiM 17, p. 183-200 — 16 mai 2024)
2469 / 3999

Les articles les plus téléchargés :

Sébastien Biston-Moulin
Le roi Sénakht-en-Rê Ahmès de la XVIIe dynastie

Publication de deux éléments d’une porte de grenier au nom du roi Sénakht-en-Rê Ahmès récemment découverts près du temple de Ptah à Karnak. Les éléments mis au jour permettent de préciser l’identité de ce roi de la XVIIe dynastie dont seul le nom de couronnement était connu par des listes royales posthumes et de lever définitivement les incertitudes concernant son nom de naissance : Ahmès.
Les désignations Sénakht-en-Rê Taâ Ier et Sénakht-en-Rê Siamon doivent donc aujourd’hui être abandonnées. La proposition d’identification de la tombe de ce roi dans le rapport de la commission d’enquête ramesside du Papyrus Abbott doit également être écartée. Il n’y a qu’un seul roi dont le nom de naissance est Taâ : Séqen-en-Rê. Le nom de fils de Rê de Sénakhat-en-Rê conduit à rattacher ce roi à la famille royale ahmoside de la fin de la XVIIe dynastie et du début de la XVIIIe dynastie dont il est à ce jour le plus ancien représentant connu. Enfin, les documents qui ne portent que le nom de fils de Rê « Ahmès » peuvent désormais être attribués soit à Sénakht-en-Rê Ahmès, soit à Neb-Pehety-Rê Ahmosis.

(ENiM 5, p. 61-71 — 22 mars 2012)
32494 / 94384

Bernard Mathieu
Les couleurs dans les Textes des Pyramides : approche des systèmes chromatiques

(ENiM 2, p. 25-52 — 28 avril 2009)
28018 / 68046

Frédéric Servajean
Le cycle du ba dans le Rituel de l’Embaumement P. Boulaq III, 8, 12-8, 16
L’analyse de quelques passages du Rituel de l’Embaumement (P. Boulaq III) permet de reconstituer le cycle du ba dans un contexte spécifique de momification et de comprendre la logique des traditions sur lesquelles il se fonde, résultant de l’observation minutieuse de la nature.

L’analyse de quelques passages du Rituel de l’Embaumement (P. Boulaq III) permet de reconstituer le cycle du ba dans un contexte spécifique de momification et de comprendre la logique des traditions sur lesquelles il se fonde, résultant de l’observation minutieuse de la nature.

(ENiM 2, p. 9-23 — 15 avril 2009)
26700 / 57916

(ENiM 1, p. 7-14 — 28 septembre 2008)
26622 / 43510

Frédéric Servajean
À propos du temps (neheh) dans quelques textes du Moyen Empire
Les mentions du terme neheh sont analysées dans quelques textes du Moyen Empire. Ce terme y désigne le « temps », en tant que flux étroitement lié à l’éternité et l’immuabilité djet, ainsi qu’à la pratique de la Maât.