ENiM 5, 2012, p. 286-314.
Étude de la tablette en calcite MMA 55.144.1, portant sur chacune de ses faces neuf lignes d’un texte religieux écrit en caractères hiéroglyphiques. Elle est au nom d’un certain Hor-p(a)-âa fils de Djehouty-her, qui occupait comme son père d’éminentes fonctions dans le clergé de Thot à Hermopolis, probablement à l’époque ptolémaïque. L’un comme l’autre sont inconnus par ailleurs dans la documentation locale. L’originalité de l’inscription, qui intègre quelques extraits du Livre de parcourir l’éternité, réside dans la manière dont est traitée la relation entre le défunt et Osiris, en associant étroitement le titulaire de la tablette aux rites de renaissance du dieu au mois de Khoiak.
Study of the calcite tablet MMA 55.144.1, bearing on each side nine lines of a religious text written in hieroglyphs. It belongs to a Hor-p(a)-âa son of Djehouty-her, who both held important duties in the clergy of Thot at Hermopolis, probably in the Ptolemaic period. Both are otherwise unknown in the local documentation. The original feature of the inscription, in which are inserted some excerpts from the Book of traversing Eternity, lies in the way the relationship between the deceased and Osiris is treated, by associating closely the tablet’s owner to the revival rites of the god during the month of Khoiak.
Consulter cet article (34213) - Télécharger cet article au format pdf (21284)
ENiM 6, 2013, p. 257-289.
Publication du pLouvre E 5353, d’époque romaine et de provenance inconnue, rédigé au profit d’une certaine Ḥr-ʿnḫ. Le papyrus dont le début manque est aujourd’hui constitué de quatre pages dont la dernière est restée vierge de toute inscription ou dessin. On lit sur les deux premières un assez long texte rédigé en hiératique, précédé de quelques vignettes empruntées au Livre des Morts. Introduit par le titre du ch. 125 et quelques séquences originales dont un emprunt au « grand décret émis pour la province-igeret », ce texte, où interviennent plusieurs officiants, expose un rituel d’exécration contre Apophis qui se poursuit avec des extraits du ch. 163 du Livre des Morts et de la scène 72 B du rituel de l’ouverture de la bouche. Divers indices répartis dans l’ensemble du papyrus invitent à penser que les opérations magiques ici décrites, bien qu’inattendues dans ce contexte funéraire, étaient réalisées dans les derniers jours de Khoiak et concouraient comme le reste du texte à la renaissance de la défunte à l’instar d’Osiris.
Publication of pLouvre E 5353, of Roman Period and of unknown provenance, written for the benefit of a woman named Ḥr-ʿnḫ. The text, whose beginning is missing, nowadays consists of four pages, the last one left free from any inscription or drawing. On the two first pages, one can read a text, rather long and written in hieratic, preceded by a few illustrations from the Book of the Dead. Introduced by the ch. 125 and some original sequences, among which a short borrowing from the “great decree issued for the nome of igeret”, this text, in which several officiants play a part, includes an execration ritual against Apophis, and goes on with excerpts of ch. 163 of the Book of the Dead, and of (the) scene 72b of the Ritual of opening the mouth. Several clues here and there in the papyrus suggest that the magical rites here described, though unexpected in such a funerary context, were performed during the last days of Khoiak, and contributed, together with the rest of the text, to the deceased’s rebirth like Osiris.
Consulter cet article (36027) - Télécharger cet article au format pdf (20640)
ENiM 12, 2019, p. 181-200.
Essai de synthèse sur une formule religieuse dont les premières attestations remontent au tout début du Nouvel Empire, réalisé ici sur la base d’une version démotique conservée sur le P. Bodl. MS. Egypt. a.3(P). Le texte est dépourvu de titre, mais il s’agit, comme l’indiquent plusieurs parallèles, d’un des derniers témoins connus d’une « formule pour déposer les offrandes » (rA n wAH xwt). Son analyse linéaire, mais aussi l’examen des différents contextes où elle apparaît au cours de son histoire, permet d’en situer la lecture dans le calendrier religieux. La présence de cette formule dans le manuscrit d’Oxford à côté d’une version originale du Rituel de faire sortir Sokar de la STyt dont la lecture tombe le 25 Khoiak (date explicitement mentionnée en II, 1), ainsi que nombre d’éléments internes, confirment si besoin était son appartenance au corpus des rites osiriens de ce mois.
A summary report about a religious formula whose first attestations date back to the very beginning of the New Kingdom. The starting point for this study is a demotic version written on P. Bodl. MS. Egypt. a.3(P). The text is preceded by no title but it is, as shown by several parallels, one of the last known attestations of a “formula for presenting offerings” (rA n wAH xwt). Its linear analysis, but also examination of the different contexts in which it appears throughout its history, make it possible to situate the reading in the religious calendar. The presence of this formula in the Oxford manuscript next to an original version of the Ritual of bringing Sokar out of the STyt, read on 25 Khoiak (this date is explicitely specified in II, 1), as well as many internal elements, confirm if need be its place in the corpus of the rites performed that month.
Consulter cet article (30613) - Télécharger cet article au format pdf (16422)
18 article(s) - 29 octobre 2024.
Anne-Sophie von BOMHARD Décans égyptiens, CENiM 23, Montpellier, 2020 — (2020)
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 décembre 2008)
3484223 visites - 6724 visite(s) aujourd’hui - 110 connecté(s)
© ENiM - Une revue d’égyptologie sur internet
Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III