ENiM 2, 2009, p. 91-101.
Les historiens antiques et à leur suite, un grand nombre d'historiens modernes, ont sévèrement critiqué le quatrième souverain de l'Égypte hellénistique, Ptolémée Philopator, et au delà de la figure historique, leur jugement s'est naturellement focalisé sur le bilan de son règne. Cet état de fait tient en grande partie à la tradition transmise par Polybe et reprise par ses successeurs. Cependant, une remise en question de cette vision trop négative est perceptible depuis une quarantaine d´années grâce à une relecture des sources et à une analyse nouvelle des faits (dont certains inconnus des historiens de la première moitié du XXe siècle). Cet article propose de faire un point sur cette question.
The ancient historians and at their turn, a large number of modern historians have severely criticized the forth sovereign of Hellenistic Egypt, Ptolemy IV Philopator and beyond the historic figure, they based their judgment on the facts of his reign. This situation is, in large part, the result of the tradition transmitted by Polybius and taken over by his successors. Nevertheless, this very negative perspective has been looked at differently during the last forty years due to reviewing the sources and reanalyzing the facts (some of which were unknown to the historians of the first half of the 20th century). This article aims to make a point in this matter.
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ENiM 5, 2012, p. 7-18.
Au IIIe siècle avant Jésus-Christ, plusieurs cités de Grèce décidèrent d’adopter le nom d’une souveraine égyptienne d’origine macédonienne. Deux souveraines furent concernées : Arsinoé II Philadelphe et Arsinoé III Philopator. L’acte de changer de nom – la métonomasie – n’était pas un acte anodin pour ces cités ancestrales ; les facteurs qui y préludèrent et les conséquences qui en résultèrent sont étudiés dans cet article.
Several cities of Greece decided to renew their denominations with the name of a macedonian queen in the third century BC. Two rulers were concerned: Arsinoe II Philadelphos and Arsinoe III Philopator. The act of changing its name was not insignificant for these ancestral cities. This article deals with the reasons and the consequences of this phenomenon.
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ENiM 9, 2016, p. 65-77.
Le gymnase était à l’époque hellénistique un véritable symbole de la culture grecque et représentait le mode de vie hellène par excellence. Or, un souverain lagide fonda à Athènes – cité de culture entre toutes et qui disposait déjà notamment des gymnases du Lycée et de l’Académie – un nouvel édifice à une date qui reste indéterminée et dont la localisation n’est pas aisée. Cet article propose de retracer le contexte politique de la cité athénienne au IIIe siècle afin de tenter d’identifier quel fut le Ptolémée bienfaiteur de la cité.
The gymnasium was in the Hellenistic period a symbol of Greek culture and represented the Hellenic way of life. Interestingly, a Ptolemaic sovereign founded in Athens – the most cultural famous city and which already had gymnasiums like The Lyceum and the Academy – a new building at a date still unknown and whose location is not easy. This article aims to retrace the political context of the Athenian city in the third century in an attempt to identify who was the Ptolemy’s benefactor of the city.
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16 article(s) - 25 juillet 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III